Captain America: Brave New World était censé relancer une franchise en perte de vitesse. C’est surtout une immense déception.
Le film marque la passation officielle du bouclier à Sam Wilson (Anthony Mackie), anciennement Falcon, qui tente de s’imposer comme le nouveau leader du MCU. Pourtant, entre une intrigue faiblarde, un antagoniste sans relief et une exécution bancale, le film rate sa cible. Le méchant principal, surnommé Monsieur Gros Cerveau, est pathétique du début à la fin.
Même la tentative d’ajouter une dimension politique, avec un président belliciste façon Trump, ne suffit pas à sauver l’ensemble. L’idée aurait pu être brillante… mais elle est abandonnée trop rapidement, laissant place à une succession de scènes génériques et sans tension dramatique.
Pire encore, le film semble revenir en arrière sur des arcs narratifs déjà développés ailleurs. Après une saison entière de Falcon et le Soldat de l’Hiver où Sam Wilson hésitait à endosser le costume, on assiste ici à une redite inutile de son dilemme, rendant l’ensemble redondant et sans enjeux.
Même la mise en scène peine à relever le niveau. Les scènes d’action sont génériques, l’esthétique manque d’identité et le climax final s’effondre sous le poids de son absence d’audace. Captain America 4 est symptomatique d’un MCU à bout de souffle, peinant à se renouveler et à retrouver la magie de ses débuts.
